Photo : EPJT

Dans le cadre d’un partenariat avec les Écoles militaires de Bourges, les étudiants en deuxième année de master de journalisme de l’EPJT ont intégré le camp d’entraînement de La Courtine. Leur mission : apprendre à traiter l’information face à des lieutenants en manœuvres.

En janvier 2022, confrontés de jour comme de nuit aux bruits assourdissants des armes et aux consignes strictes de sécurité d’officiers instructeurs, 30 étudiants en journalisme de l’EPJT ont suivi une session de formation au reportage de guerre.

Leur objectif était d’interviewer, chacun dans leur spécialité média (radio, presse écrite print et web, télé), des lieutenants en formation des Écoles militaires de Bourges (EMB). Un travail de terrain assez particulier puisqu’il intervenait en marge d’exercices de tirs, d’opérations spéciales, de situations de commandement de terrain, etc.

Pendant deux jours complets, sur différents sites du camp de La Courtine, le plus vaste camp d’entraînement de France (6 300 hectares), situé aux confins de la Creuse, ces futurs professionnels ont non seulement pu travailler dans des situations militaires réalistes, mais également partager le quotidien de la vie en caserne d’officiers, futurs chefs de section du matériel : repas, chambrées, etc.

 

 

 

Photos et videos : EPJT

Encadrés par Laurent Bigot, directeur de l’EPJT, et Julien Ababsa, journaliste à France TV, ces étudiants ont aussi pu bénéficier d’une approche plus théorique du fonctionnement des armées françaises, tandis que les militaires, coachés par le capitaine Nicoleau, se sont familiarisés avec les attentes des journalistes et des médias. Un nouveau rendez-vous est prévu en avril pour confronter les militaires aux productions journalistiques des étudiants.

Cette formation, qui devrait se renforcer au cours des prochaines années dans le cadre d’une convention de partenariat entre les EMB et l’EPJT, est en réalité la suite logique de nombreux exercices proposés aux étudiants de longue date, alors que l’Ecole d’application du train était encore installé à Tours, dans les bâtiments occupés aujourd’hui par la présidence de l’Université de Tours.

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