Etudiants de l’EPJT, anciens et actuels, amis, familles, enseignants étaient réunis dans la salle des fêtes de la mairie de Tours.
Notre école, qui forme au journalisme depuis 1968, vient de connaître un renouvellement inédit de ses diplômes. Depuis 2018, elle prépare en effet ses étudiants à un master. Et vendredi 21 mai, elle remettait ce diplôme à la toute première promotion.
Photos : Sophie Podevin/EPJT
Ils sont venus, ils sont (presque) tous là… Le 21 mai, la première promotion (2018-2020) du master de journalisme de l’Ecole publique de journalisme de Tours est de retour, invitée par l’EPJT et par l’association des étudiants Autour(s) du journalisme (ADJ).
L’ADJ a bien fait les choses. Les actuels étudiants de l’école ont répondu présents à l’organisation, à l’accueil, à la distribution des masques, à la sono (avec l’aide du personnel de la mairie), à la photo, à la présentation, au timing… Bref, partout !
Coline Davy (2e année) et Enzo Maubert (1re année) les MC du jour.
A 16 heures, Marie Lebrun, présidente de l’ADJ, a déclaré ouverte la première cérémonie de remise du diplôme de master de l’EPJT. Puis c’est Franck Gagnaire, adjoint à la vie étudiante, qui a souhaité la bienvenue aux étudiants au nom de la ville. La municipalité de Tours accueillait en effet l’événement, un des premiers de cette période de réouverture post (on l’espère) crise sanitaire : la cérémonie se tenait dans la magnifique salle des fêtes de la mairie. Un écrin exceptionnel pour une occasion exceptionnelle.
Lui succédant à la tribune, Alexis Chommeloux, doyen honoraire de la faculté de lettres, a rappelé comment la filière Lettres et langues avait accueilli le nouveau master de journalisme sous sa tutelle. Yves Ringeaud, directeur de l’IUT, a salué à son tour la première promotion d’un master porté par son établissement.
Enfin Laurent Bigot, directeur de l’EPJT, a présenté le parrain de la promotion :
« Pour symboliser et même incarner la nécessité de notre diplôme, nous avons demandé à Martin Boudot de parrainer la toute première promotion de ce master : la promotion 2018-2020. Une promotion qui a su montrer, depuis l’automne dernier, de vrais succès journalistiques, que ce soit face à l’équipe pédagogique ou face, aussi, au marché du travail.
Pourquoi Martin Boudot ?
- parce qu’il a obtenu son DUT en 2008, tout juste dix ans avant la rentrée de votre promotion de master,
- parce qu’il est devenu, depuis lors, un brillant journaliste d’investigation, enquêteur et réalisateur-producteur pour l’agence Premières Lignes : on lui doit une quinzaine de documentaires d’investigation pour France TV, Arte, Canal+, Netflix, etc. ; il a travaillé sur « Cash Investigation » pour France 2 et sur la série documentaire Vert de Rage sur France 5, etc.
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Il est auteur de livres d’enquête également (Toxic Bayer et Toxic Kids) ; il est lauréat de plusieurs prix internationaux de journalisme :
prix Europa en Allemagne, prix DIG en Italie (documentaire d’investigation), prix Rory Peck en Angleterre (journalistes indépendants) et prix Gilles Jacquier en France… - Il a aussi déjà été sélectionné deux fois pour le prix Albert-Londres !
Son parcours peut inspirer nombre d’entre vous dans leurs propres projets. »
Martin Boudot est alors monté à la tribune pour raconter sa passion pour le journalisme, l’importance de la formation et sa fierté d’être le parrain de cette première promotion.
Les diplômés sont alors montés chacun leur tour à la tribune pour recevoir leur titre des mains de Martin Boudot, de Franck Gagnaire ou de Laurent Bigot. Pas d’accolade ni de mains serrées, raisons sanitaires oblige, mais des check du coude ou du poing avant la traditionnelle photo. Puis Guilhem Dedoyard, qui s’est souvent fait le porte parole de sa promotion a pris la parole au nom de celle-ci : souvenirs et bonne humeur.
A 18 heures a pris fin la cérémonie officielle et a débuté, dans la cour de la mairie, un buffet dînatoire. Les étudiants, leurs proches, leurs enseignants ont pu se retrouver pour fêter l’événement tout en respectant les consignes sanitaires. Des festivités à peine perturbées par une météo capricieuse et le vent qui a tenté, en vain, de rafraîchir l’atmosphère
La promo 2018-2020 au début de sa deuxième année. Photo : David Darrault pour l’EPJT