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L’actu de la semaine : premier cas d’électrosensibilité reconnu en Indre-et-Loire

Cela fait presque 40 ans que Veronika a ressenti pour la première fois les symptômes de l’électrosensibilité. Et pourtant, à 56 ans, son handicap vient juste d’être reconnu par la maison départementale des personnes handicapées d’Indre-et-Loire. Mais seulement à 50 %. Chaque moment de la vie de cette Tourangelle est organisé en fonction de sa maladie. Une maladie qui entraîne une exclusion professionnelle mais aussi sociale.

La France est très en retard sur cette question de l’électrosensibilité. Les autorités sanitaires ne reconnaissent toujours pas les maladies liées aux ondes. Aucun test ne permet aux médecins de diagnostiquer avec certitude les cas d’hyper sensibilité magnétique. Et le gouvernement commence à peine à s’y intéresser. Alors que dans d’autres pays européens, comme la Suède par exemple, des aides ont été mises en place pour permettre aux électrosensibles d’équiper efficacement leur logement contre les ondes. L’Allemagne, quant à elle, dispose d’un Office fédéral pour la protection contre les radiations qui indique au public comment se protéger des rayonnements, mais aussi, des champs magnétiques et électriques.
A lire également :
ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), « « Radiofréquences, téléphonie mobile et technologies sans fils »,octobre 2013
BENYAHIA-KOUIDER, Odile, « Portables, wi-fi, tablettes, les vrais dangers des ondes« , NouvelObs.com, octobre 2013.
CENDREY Jean-Yves,Schproum, Actes Sud, 2013, 201 p.
RIOU-MILLIOT, Sylvie, »« Radiofréquences, l’électrosensibilité ça existe ? »,NouvelObs.com, octobre 2013.
SAMAMA, Pascal, « Ondes : l’Etat tend l’oreille aux revendications des électrosensibles », 01.net, novembre 2013.
Site du collectif des électrosensibles de France
Site de l’association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil
Site de l’association « Une terre pour les EHS »

L’objet de la semaine

panierL’objet de la semaine, c’est un panier en osier. Celui que l’on utilise pour aller faire ses courses. Ce panier était bien utile aux tourangeaux vendredi 8 novembre. Car un nouveau concept de marché s’est installé à Tours… Son nom ? « La Ruche qui dit oui ». Le Principe ? Des producteurs locaux proposent leurs produits sur le site laruchequiditoui.fr. Les clients (appelés les « abeilles ») commandent et paient en ligne. Ensuite, ne reste plus qu’à venir récupérer légumes, fruits, pains et autres produits locaux…
Après ce premier rendez-vous réussi, le prochain marché « La Ruche qui dit oui » aura lieu le vendredi 22 novembre au restaurant Tour à Table, derrière le centre de Congrès Vinci.

La vie de la cité

Coup de projecteur sur la réforme des rythmes scolaires. Alors que ce dispositif doit se généraliser à la rentrée 2014, professeurs, animateurs et parents d’élèves ont manifesté leur mécontentement cette semaine.
Tours fait partie des villes à avoir mis cette réforme en place dès cette année… Et les parents d’élèves sont, en général, très critiques envers ce nouveau dispositif. La mairie de Tours tente donc de les rassurer. Dans le même temps, la commune de Vouvray prépare avec difficulté la mise en place de cette réforme pour la prochaine rentrée.

Lieux interdits : Visite dans les réserves du musée des Beaux arts

La collection du musée des Beaux-Arts comptent plus de 17 000 pièces. Mais les visiteurs n’en voient qu’une petite partie. 90% se trouve dans les réserves, c’est à dire un peu partout dans l’ancien palais des évêques. Des combles au sous-sol, Catherine Pimbert, le régisseur de la collection, lutte pour ranger une collection en constante augmentation.
Les œuvres les plus utilisées sont laissées à portée de main, à côté des salles d’exposition. Les œuvres plus « documentaires », sont remisées au sous-sol. Mais les conditions de conservation n’y sont pas toujours optimales : humidité, empoussièrement, et surtout manque de place.
Pour remédier à ces problèmes, les œuvres doivent  être transférées dans l’ancien silos informatique du site de la Camusière à Saint-Avertin. Les réserves du muséum d’histoire naturelle et du musée du compagnonnage devraient également faire partie du voyage. Un chantier titanesque qui prend du retard. Le changement des normes de désamiantage a mis le projet à l’arrêt. Pour l’instant,  la grande salle du musée des Beaux arts a été transformée en atelier de rénovation et d’emballage. Elle ré-ouvrira fin 2016 après le déménagement

Carte blanche sur… les maisons passives

maison3Samedi 8 et dimanche 9, les maisons passives de toute la France ont ouvert leurs portes au public.Les curieux ont pu découvrir ces maisons, parfois appelées « maisons sans chauffage », puisqu’elles sont très bien isolées et étanches, ce qui ne rend pas obligatoire le chauffage.
C’est Alain Guillet qui a ouvert son chez lui pas comme les autres en Indre-et-Loire. Il vit depuis plus de deux ans dans une maison passive à l’ossature bois dans un lotissement de Saint-Avertin, avec sa femme et ses deux enfants. Des murs de 40 centimètres d’épaisseur, entièrement en bois, qui lui assurent une température intérieure toujours agréable. Alain et les siens n’ont besoin comme chauffage d’appoint que d’un petit radiateur électrique, qu’ils ne branchent que les jours de grand froid.
Les journées portes ouvertes sont pour Alain l’occasion de partager son expérience et de répondre aux questions des visiteurs d’un jour, futurs propriétaires de maisons passives ou simples curieux désireux de voir de leurs propres yeux une maison sans chauffage.
Retrouvez l’histoire de la construction de la maison passive d’Alain et sa famille sur leur blog.

Le groupe local : Tasty Granny à la croisée des genres

Original. C’est le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on écoute les morceaux de Tasty Granny. Une musique dépourvue de parole qui se veut progressive et expérimentale. Des structures assez longues et évolutives et au final, un produit proche de l’univers rock auquel vient se mêler une partie improvisation typique du jazz. Le trio se nourrit d’ailleurs de cette improvisation pour composer ses titres.
granny

Après deux ans d’existence, le groupe, qui compte dans ses rangs François Rosenfeld (bassiste), Thomas Leuwers (guitare électrique) et Bastien Torre (batterie), a enregistré un premier album éponyme en mars dernier à Rochefort, au studio Alhambra chez Crystal Records. Un CD écoulé pour le moment à une soixantaine d’exemplaire depuis sa sortie en juin.

Après un passage par le festival Emergence, le groupe fera son retour à Tours le 14 Décembre pour un concert au bar Le Balkanic.
Retrouvez toute l’actualité de Tasty Granny sur leur page Facebook

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