Du 9 au 12 octobre 2013, huit étudiants de deuxième année de DUT ont couvert le 95e congrès du syndicat national des journalistes (SNJ). Deux quotidiens les matins du jeudi et du vendredi et une édition spéciale le vendredi soir. Quand les coulisses du premier syndicat de journalistes en France sont passées au crible de futurs confrères.

« Il n’y a plus aucune spontanéité dans l’info !  » Lorsqu’on lui pose la question du verrouillage de la parole politique, Arnaud Wajdzick, directeur départemental de Ouest-France dans le Maine-et-Loire, regrette la part grandissante prise par les communicants. Un témoignage recueilli par les étudiants de l’EPJT venus couvrir la première soirée du 95e congrès du SNJ, au Centre des congrès d’Angers. Le thème débattu : les relations entre élus et journalistes.  Des relations « compliquées », admettra Olivier Samain, d’Europe 1« Condamnés à s’entendre », titreront les étudiants, tard dans la nuit, en Une de leur premier numéro spécial La Feuille.

Journée d’élection du bureau du SNJ le lendemain, visites de la galerie David D’Angers et du parc végétal Terra Botanica , zooms sur la situation de la presse en Espagne et en Italie, sur la précarité dans la profession, sur la faible représentativité du deuxième sexe au SNJ, rencontre avec Denis Robert… Trois numéros de La Feuille, seize pages, quelques heures seulement de sommeil et le sentiment du travail bien ficelé, sans concession vis-à-vis de ceux qui seront, demain, les collègues des étudiants de l’EPJT.  « Un très bon boulot », de l’aveu même des congressistes.

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